FAMILLES
ET POPULATION ANCIENNE DE VAUCLAIX
D'après de relevé des actes de baptèmes, mariages
et sépultures figurant sur les registres paroissiaux, conservés depuis
le milieu du dix-septième siècle, quelques familles sont bien
implantées à Vauclaix dès cette époque et, pour la plupart, y comptent
encore des descendants.
Ainsi, le patronyme le plus fréquemment rencontré
est celui de PETIT, avec près de 250 occurences entre 1680 et 1792,
suivi de CHRETIEN, presque aussi nombreux.
Suivent avec 100 à 130 citations, OUDOT, PELLETIER, NOLOT (ou NAULOT),
PETITIMBERT et DAVAUT, puis de 50 à 100 les SOUVERAIN, VINCENT, PETITVINCENT,
AUGRANGUIOT (alias AUGRANDIOT, devenu GRANDIOT par apharèse), CHALUMEAU (CHALMEAU),
JAVELOT, BONNET, CHARNEAU*, PARGON, GAUTHER, THOMAS et LEFIOT.
Parmi les noms mentionnés plus de cinquante fois, figure aussi celui
de PREVOTAT avec ses variantes PROSTAT, PROTAT, PROUTAT voire PROVOTAT.
Bien que moins nombreuses, d'autres familles présentes
dès ces époques, le demeureront tout au long du dix-neuvième siècle,
voire du vingtième, telles BRIDEAU (ou BREDEAU), BERTIN (BRETIN), GUDIN,
COLIN et SEGUINIER (ou SEGUIGNIER).
La population de la commune atteint son maximum
en 1856, avec 518 habitants, 254 hommes (dont 104 mariés et
5 veufs) et 264 femmes (dont 99 mariées et 19 veuves), ainsi répartis :
203 au bourg, 57 à Retoule, 57 à Vannes, 51 à Creteuil,
44 à Jerault, 43 à l'Huis-Pataut, les 6O restant se trouvant
répartis entre l'Huis-Lauret, l'Huis-Mouilloux, Les Chaumes
"Prébeaux" et le Moulin "Follet".
Il y a alors beaucoup de cultivateurs, cinq sabotiers, quatre
tisserands (ou assimilés), deux maçons-charpentiers, deux employés
de voirie, deux agents communaux et ... vingt rentiers et/ou
propriétaires.
Les deux aubergistes sont Jean BOISARD et Pierre CHARNEAU, le meunier
Etienne MILLIEN, le garde-champêtre Philibert NOLOT, l'instituteur
Philibert BOBIN, le curé RIOU et le maire Philippe THOMAS.
Depuis, la population de Vauclaix décroît
lentement : 498 habitants en 1866 (où apparaît au recensement le Rosselet),
remonte à 507 en 1876, n'est plus que de 488 en 1886, 447 en
1896 ...
On connaît la suite : la saignée de la Grande Guerre (22 hommes
de Vauclaix y ont péri), l'exode rural, la dépopulation
des campages ...
Vauclaix ne compte plus que 250 habitants dans les années '50', 145 en
1990, à peine 120 aujourd'hui ...
Et si le recensement de 1872 ne comptait que
deux
personnes originaires d'un autre département, combien sont-ils aujourd'hui,
les "étrangers" ?
Claude Cagnasso